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18/04/2012

BAHREIN, THEATRE DE LA PERFORMANCE DES PNEUS P ZERO MEDIUM ET TENDRE

Le contexte :

Milan, le 17 avril 2012 – Bahreïn sera le premier des trois circuits que Pirelli visitera pour la première fois en Grand Prix cette saison, avec le tracé allemand d’Hockenheim et le circuit du Grand Prix des Etats-Unis. Le manufacturier italien a cependant déjà de l’expérience sur le tracé de Sakhir, qu’il a déjà testé à deux reprises en préparation du retour en F1, en décembre 2012 et en janvier 2011. Lors de la première occasion, les essais furent interrompus par une tempête de sable ayant balayée la piste et empêché les monoplaces de rouler. Une situation illustrant l’une des caractéristiques principales du tracé mid-oriental, situé au milieu du désert.

Le sable vient souvent se mêler aux paramètres et dégrade l’adhérence en piste, cependant il est très difficile de prédire quand et où. Pirelli apporte ce weekend les composés P Zero Blanc medium et P Zero Jaunes tendre à Bahreïn ; la même combinaison que celle utilisée en Australie et en Chine.

Le tracé de Sakhir disposera de son déroulement de 5,412 km original, après avoir utilisé un tracé allongé lors de la dernière édition, en 2010. Les 15 virages, couplés à la largeur de piste évolutive, proposent de nombreuses opportunités de dépassements. La traction et le freinage constituent les plus gros challenges du circuit, où les monoplaces passent de 315 km/h à 65 km/h en seulement 130 mètres et trois secondes au premier virage (générant 5G de forces sur les pneus). Le sable environnant signifie que la piste peut être extrêmement sale, -particulièrement au début du weekend- et il est important pour les pilotes de demeurer sur la trajectoire, notamment sur la zone rapide et courbée de l’enchaînement des virages 4 à 7.

L’œil du Directeur de Pirelli Motorsport :

Paul Hembery: « Il y a un certain nombre de défis techniques à anticiper pour Bahreïn avec les conditions chaudes, dépassant les 30°C, qui placent les composés dans des fenêtres d’exploitation différentes. Nous avons réuni les données de la piste suite à nos tests ici par le passé, mais les pneus et les voitures ont tellement changé depuis qu’il s’agira presque d’un  nouveau départ à partir d’une feuille blanche. Malgré tout, nous attendons un niveau de dégradation important, qui sera certainement un grand test pour la stratégie des équipes. Sur un circuit n’étant que rarement utilisé, nous nous attendons à un niveau d’évolution assez important durant le weekend. Les risques de présence de sable sur la piste peuvent représenter un problème, celui-ci pouvant prendre du temps à disparaître et pouvant générer du graining. La gestion des pneus sera une nouvelle fois cruciale à Bahreïn, la traction arrière étant particulièrement importante pour réaliser de bonnes qualifications et disposer d’un bon rythme de course ».

L’œil du pilote : Pedro de la Rosa, HRT : « Le Circuit International de Bahreïn est très dur avec les pneus arrière en raison des nombreux virages négociés en première, seconde et troisième vitesse, durant lequel il est nécessaire de disposer de beaucoup de tractions et où les pneus souffrent beaucoup. C’est pour cette raison qu’il s’agit d’un bon circuit de tests. Nous l’avons testé avec Pirelli à deux occasions lorsque j’étais pilote d’essais. Ce fut une expérience fantastique, que j’ai beaucoup apprécié, même si nous avions eu à cette époque une tempête de sable ! J’ai déjà connu la pluie, la grêle et même la neige dans une F1, et ce fut donc assez incroyable ! La piste est également dure avec les freins en raison de zones comme le premier, le quatrième ou le dernier virage, où il faut freiner très fort et passer du septième au premier rapport. C’est un superbe circuit pour les dépassements avec une ligne droite d’un kilomètre et une autre longue entre les virages 1 et 4 et une dernière ligne droite incroyablement étendue entre les virages 13 et 14. La façon dont le DRS fonctionne est également très importante. Avec le DRS et l’aspiration, dépasser ne devrait pas représenter un problème. Le vent a une grande influence sur le comportement de la voiture au freinage à Bahreïn, et il est possible de manquer la ligne de freinage de quelques mètres en passant de 320 à 70 km/h et de bloquer les roues avant et créer un plat. Ce sera quelque chose que l’on verra fréquemment au premier virage. Il convient d’essayer de réduire la cambrure autant que possible, afin de placer autant de surface pneumatique que possible contre l’asphalte et de réaliser de bons freinages et disposer de traction.

Il faut également y réduire l’appui en raison du grand nombre de lignes droites. C’est un circuit assez standard en termes d’arrêts aux stands. Je pense que les équipes observeront des stratégies à deux arrêts, car les pneus durent plus longtemps cette saison et le nouveau profil Pirelli est très bénéfique pour extraire le meilleur des gommes ».

L’oeil du pilote d’essais Pirelli :

Lucas di Grassi : « J’ai de bons souvenirs de Bahreïn, comme il s’agit de l’endroit où j’ai réalisé mes débuts en F1 en 2012 avec Virgin. Bahreïn est un gros challenge du point de vue de la consommation pneumatique et des réglages de la voiture. Il y a de longues lignes droites qui obligent à trouver un bon compromis pour l’équilibre, cependant la clé d’un bon temps au tour est d’obtenir la meilleure traction possible. Utiliser le DRS correctement avec les pneus sera essentiel pour les qualifications. Réaliser une bonne sortie de virage avant les lignes droites, en particulier, est une façon sûre de gagner du temps. Si les roues patinent, c’est la durée de vie des pneus qui en prend un coup, et vous ralentira. Bahreïn est un circuit assez imprévisible en termes d’évolution de piste. Le sable représente un très gros facteur. Lorsque celui-ci est rejeté sur la piste, l’adhérence s’en trouve réduite et provoque encore plus de glissements de la monoplace, impliquant une usure des pneus accélérée ».

Les notes techniques :

• La surface de l’asphalte, réalisée à partir de 60’000 tonnes de granit importées d’Angleterre, offre une bonne adhérence lorsqu’elle est propre et provoque une abrasivité moyenne.
• Fernando Alonso est le pilote le plus victorieux à Bahreïn, avec trois succès, suivi par le pilote Ferrari Felipe Massa. Michael Schumacher et Jenson Button sont les deux seuls autres vainqueurs sur ce tracé.
• Le premier virage est critique : il est important de sortir proprement du premier virage afin de tirer le meilleur parti de l’entortillement gauche qui suit et de trouver de la vitesse dans les lignes droites. De nombreuses positions y sont perdues ou gagnées au départ de la course.

Les choix pneumatiques jusqu’à présent :

	PZero Rouge	PZero Jaune	PZero Blanc	PZero Argent
Australie		Tendre	Medium
Malaisie			Medium	Dur
Chine		Tendre	Medium
Bahreïn		Tendre	Medium

Pirelli à Bahreïn :

• Les locaux Pirelli de Bahreïn se trouvent à Manama, la capitale en centre-ville de l’Etat golfique. Pirelli ne dispose pas de site de production à Bahreïn, mais la gamme P Zero Ultra Haute Performance pour les véhicules routiers sportifs, ainsi que la gamme SUV Scorpion, représentent les meilleures ventes dans la région.
• Pirelli a fourni le GP2 pour la première fois l’an dernier. Cette saison, le GP2 revient à Bahreïn pour deux rendez-vous, durant le weekend de Grand Prix, ainsi que le weekend suivant.
• Après les cinq jours d’essais planifiés à Bahreïn en décembre 2010 pour finaliser les recherches sur les spécifications pneumatiques slicks 2011 (interrompues par une tempête de sable), l’équipe de tests est revenue pour trois journées en janvier. Romain Grosjean avait alors piloté la Toyota TF109, destinée aux essais Pirelli, aux côtés de Pedro de la Rosa en décembre.

Plus de nouvelles Pirelli :

• Pirelli a été désigné récemment « premier » dans la catégorie « Performance sport » de l’enquête de satisfaction 2012 des clients pneumatiques J.D. Power and Associates. Le sondage J.D. est l’une des études indépendantes les plus hautement estimées dans le monde de l’automobile, et est réalisée stratégiquement pour révéler ce que les clients pensent des produits qu’ils utilisent.

• La manche d’ouverture du championnat FIA GT, fourni par Pirelli pour la première fois cette saison, s’est tenue au Nogaro en France. Le duo Audi de Stéphane Ortelli et Laurens Vanthoor a remporté les deux courses disputées sur le mouillé et le sec, et ayant nécessité toute la gamme Pirelli mise à disposition.
• Les derniers essais GP3 d’avant-saison de Silverstone se sont tenus la semaine dernière, les pilotes utilisant les gommes GP2 dures ainsi que les pneus pluie. C’est le néo-zélandais Mitch Evans qui a établi le meilleur chrono. Fourni exclusivement par Pirelli, le GP3 débute cette saison lors du Grand Prix d’Espagne, du 11 au 13 mai.

• Pirelli joint ses forces à la CSAI (Fédération Italienne du Sport Automobile) pour offrir au moins quatre participations payées à un jeune pilote sur le Championnat Italien des Rallyes cette saison, au volant d’une Peugeot 207 S2000. Le premier vainqueur de ce programme de développement est Stefano Albertini (âgé de 25 ans), qui pilotera au Rallye des Mille Miglia en même temps que ce weekend du Grand Prix de Bahreïn.

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