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Dix comportements à adopter en conduite hivernale

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Du bon choix de pneumatiques aux manœuvres à éviter en passant par des astuces utiles, Pirelli vous donne quelques conseils pour se déplacer en toute sécurité en hiver.

Il y a de nombreuses raisons de se réjouir lorsque la neige tombe, mais il y en a certainement moins lorsqu'il s'agit de prendre le volant. Pas de panique. Il y a des règles à suivre et des erreurs à éviter pour les conducteurs qui ne sont pas habitués au climat hivernal. Les voici.

Les pneumatiques

L'équipement hivernal est obligatoire dans les régions montagneuses françaises, du 1er novembre au 31 mars de l'année suivante. En montant les pneumatiques hiver, votre véhicule aura une bonne adhérence même sur les surfaces enneigées. Les pneumatiques All Season, c'est-à-dire ceux marqués du logo M+S et du symbole 3PMSF, sont conformes à la Loi Montagne. Si vous utilisez encore vos pneumatiques été, nous vous déconseillons de rouler sur des routes enneigées ou froides.

Déneiger le véhicule

Le déneigement du pare-brise est nécessaire, bien évidemment, mais il ne faut pas oublier de dégager également les vitres de tous les côtés. Utilisez un râteau souple et une pelle à glace pour enlever la glace sur le toit, car elle pourrait glisser et heurter le véhicule qui vous talonne lorsque vous prenez de la vitesse ou glisser sur le pare-brise lorsque le véhicule se réchauffe. Si votre véhicule est bloqué par un amas de neige, creusez-le à la main avant toute tentative de manœuvre.

Pas de manœuvres brusques

La première erreur à éviter est de conduire de manière sportive. La prudence est la clé de la conduite dans la neige. L'adhérence entre un pneumatique et la surface enneigée est faible. Ainsi, pour éviter que le véhicule ne glisse, il est nécessaire de manier le volant avec douceur. Il convient d'appuyer prudemment sur l'accélérateur et de freiner avec précaution. Si les roues patinent au démarrage, essayez d'engager la deuxième vitesse et de « travailler l'embrayage ». Une fois que le véhicule a pris de la vitesse, il faut essayer de la maintenir constante sans marquer d'arrêt. En revanche, sur terrain plat, il est préférable de passer les vitesses supérieures.

En montée…

Pour monter une pente enneigée, il faut engager la première ou la deuxième vitesse, prendre un peu d'élan sans hésiter ni trop accélérer, mais aussi sans perdre de vitesse. Même si les roues patinent, gardez le pied sur l'accélérateur et lassez l'antipatinage effectuer son travail.

…Et en descente

Dans cette situation, le frein moteur est le secret. L'une des erreurs les plus fréquentes en matière de conduite sur neige est de freiner comme sur le bitume. Il est préférable de rétrograder pour ralentir. Lorsque vous devez solliciter les freins, faites-le doucement et, si possible, lorsque les roues sont droites. Dans les virages en épingle à cheveux d'une route de montagne, par exemple, il faut maintenir un rapport bas, comme la deuxième vitesse, freiner lentement avant d'entrer dans le virage, rétrograder et négocier le virage en douceur.

Respecter une distance de sécurité

En cas de neige, la distance de sécurité avec les autres véhicules doit être renforcée. Les distances de freinage sont plus importantes et le risque de collision par l'arrière est élevé. Il faut également réduire sa vitesse car, même s'il semble facile d'aller vite dans les lignes droites, au premier virage (ou au premier obstacle à éviter), on se rend compte du peu d'adhérence que l'on a.

Garder un œil sur les véhicules qui vous précèdent

Cela peut sembler anodin, mais il est essentiel de ne pas perdre de vue les véhicules qui précèdent le vôtre pour comprendre où se trouvent les éléments cruciaux de la route. Il est aussi indispensable d'anticiper ce que les autres conducteurs vont faire. Si vous remarquez qu'ils s'arrêtent, comme par exemple à un panneau d'arrêt, ralentissez plus tôt.

Ne pas se fier aux traces sur la neige

Une autre erreur à éviter est de suivre les traces laissées par les véhicules qui précèdent, car les roues se retrouvent dans une ornière qui limite leur mouvement. Si la neige est très épaisse, il faut immédiatement monter des chaînes (à moins d'avoir des pneumatiques hiver ou toutes saisons), dont la dimension change en fonction du pneumatique. Quoi qu'il en soit, même avec des chaînes, il faut rouler au pas.

Le montage des chaînes à neige

Chaque modèle de chaînes à neige a son propre mode de fixation, il est donc préférable d'apprendre à les monter avant de se retrouver bloqué dans une situation urgente. Toujours est-il qu'il faut d'abord démêler la chaîne, la poser au sol, la passer derrière la roue avant et fermer l'anneau semi-rigide à l'aide de l'attache rapide. Répartissez ensuite la partie maillée sur la surface de la bande de roulement, passez-la sur le côté extérieur de la roue et fixez-la enfin de manière à ce qu'elle reste bien serrée. Les chaînes à neige doivent être retirées dès que l'on rencontre une portion de route propre afin d'éviter d'endommager le pneumatique et la route.

Attention au verglas

Le verglas est encore plus redoutable que la neige car il est souvent invisible. Il se forme après le passage du chasse-neige s'il n'a pas répandu de sel ou dans les jours qui suivent la chute de neige - généralement la nuit, lorsque l'eau de fonte gèle et que des traces noires et brillantes sont visibles sur l'asphalte. Lorsque vous pensez qu'il peut y avoir de la glace au sol, la seule chose à faire est de réduire votre vitesse et d'éviter de freiner. Dans cette situation, de bons pneumatiques hiver peuvent être d'une grande aide.