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Grand Prix d’Europe 2016 – Course
Grand Prix d’Europe 2016 – Course
NICO ROSBERG REMPORTE LE GRAND PRIX INAUGURAL À BAKOU, AU PRIX D’UNE STRATÉGIE À UN ARRÊT ET D’UNE COMBINAISON SUPER-TENDRES / TENDRES
EN RAISON DES TEMPÉRATURES PLUS ELEVÉES QU’ATTENDUES,
CERTAINS TEAMS ONT ÉTÉ CONTRAINTS DE BASCULER SUR DEUX PIT-STOPS
UNE FAIBLE DÉGRADATION DE LA GOMME EN DÉPIT D’UN ASPHALTE SUPÉRIEUR
À 50°C ET D’UN THERMOMÈTRE DIMINUANT PEU AU FIL DU GRAND PRIX
La toute première édition du Grand Prix en Azerbaïdjan a été remportée par le pilote Mercedes Nico Rosberg. L’Allemand s’était élancé depuis la pole position et a rejoint l’arrivée en ne s’arrêtant qu’une fois, basculant des pneumatiques super-tendres aux tendres sans pour autant céder les commandes de la course.
Le Top-6 a également pris le départ avec les « supersoft » et, comme Rosberg, ne passa qu’en une occasion par la voie des stands pour chausser les « soft », entre les 8e et 21e tours. Cela signifie que pour Kimi Räikkönen et sa Ferrari, les premiers à s’arrêter, le relais avec ce dernier mélange a duré 43 tours. Cette performance a été réalisée alors que le degré d’usure était plus important que prévu, le thermomètre affichant des valeurs plus élevées qu’au cours des essais libres et des qualifications.
En coupant la ligne d’arrivée en 9e position après s’être élancé 12e, Nico Hulkenberg, sur Force India, est pour sa part le mieux classé des trois pilotes ayant opté pour les tendres au départ. L’Allemand ne s’est cependant arrêté qu’une fois, tandis que Daniel Ricciardo décroche le meilleur résultat des concurrents ayant respecté deux pit-stops. A l’image de son équipier Max Verstappen, le pilote Red Bull a d’ailleurs utilisé les trois mélanges proposés ce week-end : super-tendres, tendres et medium.
Pascal Wehrlein (Manor) a également fait le choix d’une stratégie alternative. Il boucla un long premier relais de 29 tours avec les « soft », puis bascula sur les medium avant son abandon. Kevin Magnussen et sa Renault, au contraire, ont allongé leur dernier en tendres, et parcouru 46 tours. C’est cependant moins qu’Haryanto qui en totalise 48.
Paul Hembery, Directeur de Pirelli Motorsport : « Ce Grand Prix à Bakou nous a apporté son lot de surprises. D’abord avec les températures de piste qui ont dépassé 50°C au tiers de l’épreuve, avant de ne baisser que sensiblement. Mais aussi parce que la voiture de sécurité, que tout le monde attendait, n’est jamais venue. Comme nous l’avions envisagé, le vainqueur n’a effectué qu’un arrêt aux stands. Pourtant, malgré la longueur du tour et les hautes vitesses atteintes, l’usure et la dégradation ont été importantes. Nous avons pu constater que différentes stratégies avaient été tentées, parmi lesquelles de longs relais avec la gomme super-tendre qui joua un rôle déterminant dans le succès de Rosberg sur ce circuit spectaculaire. »
Meilleurs chronos du jour par mélanges :
Plus longs relais en course :
Le Baromètre vérité Pirelli : Nous avions prédit qu’une stratégie à un arrêt serait la plus efficace, avec un départ en super-tendres avant de basculer sur les tendres au 22e tour. Rosberg s’est simplement arrêté une boucle plus tard.
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